Lors de mes deux précédents articles (ici : 1/3 & 2/3) nous avions globalement vu que la sexualité se
construit d’une certaine façon sous forme de plusieurs strates superposables (complémentaires, opposées ou harmoniques), d’une part celle de l’individu, lequel oscillera entre ses désirs
profondément enfouis dans son inconscient et ses divers choix réellement possibles dans son environnement quotidien (choix acceptés ou bien subis), mais aussi que l’individu n’étant qu’une seule
moitié d’un couple, il aura bien évidemment aussi à composer ou à se redéfinir complètement ou partiellement au sein de cette entité duale. Il devra savoir donner pour recevoir ce qu’il est
lui-même capable de se générer (du plaisir / onanisme) mais surtout donner pour recevoir ce qu’il ne sait pas produire lui-même, à savoir : de la confiance et de la reconnaissance de soi (c’est à
dire de l’affect), ce qui définit de manière assez syncrétique les deux grandes composantes de ce que l’on appelle plus trivialement l’Amour.
Le couple joue donc un rôle primordial dans la construction complète de la vie d’un
individu équilibré, cette juste et grande harmonie nécessaire entre échanges de jouissance sexuelle d’une part et interrelation d’une jouissance intellectuelle réciproque d’autre part. Cette
double osmose, si elle est réussie, aboutit à une union durable et à une excellente évolution de chaque individu qui compose le couple, lequel est alors véritablement moteur d’un bonheur
pleinement partagé.
Mais que se passe-t-il lorsque le couple fonctionne selon ces principes avec des paramètres plus hors normes ou que les relations à deux ne suffisent plus forcément
à satisfaire l’un des deux partenaires (voire chacun d’eux), en d’autres mots : lorsqu’il y a ce que la société appelle une relation adultérine suivie ? Ou plus prosaïquement un amant ou une
maîtresse « en surplus » du couple formé.
Déjà, notons que les relations extraconjugales sont assez mal vues par la société qui
justement y voit un fort facteur de déstabilisation sociale et de destruction de la structure familiale typique, de la même façon que d’autres typologies sexuelles comme l’échangisme, le
libertinage, le triolisme, l’homosexualité ou même plus loin encore et plus complexe, les couples transgenres. La société tente de légiférer sur tel ou tel point en reconnaissant certains droits
(par exemple le « mariage pour tous ») afin d’aplanir les angles de ses propres suspicions face à la très grande variété de ces mêmes orientations sexuelles, lesquelles dépassent de loin ce qu’il
est plus commun d’appeler aujourd’hui la « norme » pour le couple. D’où cette pression sociétale qui peut être véritablement intolérable et insupportable à vivre au quotidien pour certains et qui
peut même aller jusqu’à obliger à dissimuler sa véritable nature personnelle en terme d’orientation ou de choix de sexualité.
Durant mon activité, chaque jour je constate ce différentiel entre la réalité vécue et le désir de vouloir vivre autrement et
pleinement sa sexualité au sein du couple (ou au-delà), il arrive souvent que durant la première partie de sa vie un individu suive la ligne directrice du couple avec une « sexualité normative »
pour s’en détourner et vivre réellement ses aspirations propres, comme si la société imposait de suivre le « schéma courant » pour s’acquitter de ses droits d’être ensuite différent. Mettre en
souffrance des individus en leur imposant de refouler leurs véritables désirs n’est évidemment pas une solution positive, cela entraîne des traumatismes durables s’ils ne sont pas libérés de
manière exogène. Une grande partie de mon travail consiste donc à libérer ceux et celles qui souffrent de ne pas trouver écho à leurs désirs profonds, bien souvent en ouvrant en grand la porte de
l’inconscient qui se cache sous le dur vernis de la pression sociétale.
Comme nous le voyons, la sexualité est complexe, mouvante, clivante et un phénomène
comportemental en continuelle interrogation, non seulement pour soi-même mais aussi pour le couple et pour l’ensemble du tissu social qui se permet souvent de juger sévèrement ceux et celles qui
sont différents ou qui préfèrent simplement suivre d’autres sentiers en dehors des routes principales.
Le choix de vouloir vivre pleinement sa sexualité est
donc un droit fondamental et celui de vouloir l’assumer est un devoir. Par contre, la responsabilité de construire un couple durable engage toujours irrémédiablement deux individus, et implique
selon moi une certaine éthique quant au respect inconditionnel du partenaire. Dans cet ordre d’idée, il me semble raisonnable et indispensable que la réciprocité soit effectivement de mise s’il y
a relation extraconjugale… ceci afin de garder un certain équilibre.
Bien entendu je n’encourage pas ici tous les couples à vivre des aventures ou à tester certaines limites dangereuses… mais je signifie clairement que s’il y a lieu, alors, ce que l’on se permet
personnellement soit tout aussi bien accepté réciproquement et ouvertement en toute transparence, ceci devrait faire réfléchir sur la qualité que l’on porte à sa propre notion de relation de
couple !
Je vous laisse seul(e) juge de porter vos propres choix et de les vivre pleinement, et je reste à votre disposition si néanmoins
vous avez des interrogations ou certaines problématiques à me soumettre. Pour ce faire, contactez-moi par téléphone aux 01.73.58.36.36 ou 06.50.75.95.14 (numéros directs non surtaxés), ou via ma bannière web ci-dessous (formulaire de contact classique). À très bientôt pour vous aider dans votre relation de
couple harmonieuse !
Source Article from http://www.blog-france-emmanuelle.com/article-tromper-n-est-pas-jouer-ou-quand-la-raison-societale-a-le-dernier-mot-3-3-117816446.html
Source : >>>Problèmes de couple – Conseils pour sauver son couple